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Scènes faisant l'apologie de la violence, contenus pornographiques ou encore deepfakes - il y a des images et des vidéos qui ne sont tout simplement pas adaptées aux enfants. Et il y a celles qui devraient au moins faire l'objet d'une réflexion critique dans un cadre approprié. Si les enfants et les adolescents sont confrontés trop tôt à des contenus inappropriés, cela peut avoir des conséquences négatives sur leur développement. Sur cette page, nous expliquons le contexte et indiquons ce que vous pouvez faire en tant que parents pour contribuer à la prévention.
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Les textes, images et vidéos sont inappropriés pour les enfants et les adolescents lorsqu'ils ont une influence négative sur eux et sur leur développement. Certains contenus sont tout simplement inadaptés à la santé et à la sécurité des enfants. D'autres, en revanche, peuvent être correctement classés par les enfants et les adolescents s'ils disposent d'explications adaptées à leur âge.
Si les enfants et les adolescents consomment des contenus qui ne leur conviennent pas, cela peut avoir des répercussions négatives sur eux et sur leur développement. L'ampleur de ces effets dépend de la situation ainsi que de l'âge et du caractère des personnes concernées.
"Il est clair que les médias sociaux peuvent avoir des effets tant positifs que négatifs sur la santé et le bien-être des jeunes. [...] C'est pourquoi l'enseignement de l'éducation aux médias est si important. [...] Il est clair que nous devons prendre des mesures immédiates et durables pour aider les jeunes à inverser l'utilisation potentiellement nocive des médias sociaux, dont il a été démontré qu'elle conduit à la dépression, au harcèlement, à l'anxiété et à de mauvais résultats scolaires".
Dr. Hans Henri P. Kluge
Directeur régional de l'OMS pour l'Europe
Il existe de nombreux points de contact où les enfants et les jeunes peuvent entrer en contact avec des contenus qui ne leur conviennent pas. Même s'ils ne disposent pas de leur propre smartphone ou d'un ordinateur familial.
Lors d'une recherche en ligne, il existe de nombreuses façons de tomber sur des contenus indésirables ou inappropriés. Les fautes de frappe ou les bannières publicitaires avec des contenus inappropriés en sont des exemples. Bien entendu, il se peut aussi que les enfants et les adolescents recherchent explicitement des contenus qui ne leur conviennent pas. Car, après tout, ce qui est interdit a son charme.
Les enfants et les adolescents peuvent également entrer en contact avec des contenus inappropriés pour eux sur d'autres canaux. Par exemple, lorsqu'ils zappent sur une émission inappropriée à la télévision ou lorsque des vidéos non adaptées à leur âge sont répertoriées sur des plateformes. Lorsque des amis transmettent par WhatsApp ou dans d'autres chats des vidéos au contenu violent ou pornographique. Ou encore les jeux en ligne et les tests de courage dans la cour de récréation, chez des amis* ou en sortie peuvent également contenir des scènes violentes.
Et qu'en est-il des réseaux sociaux ?
(Situation: janvier 2025)
Les enfants et les adolescents doivent apprendre à évaluer eux-mêmes si les contenus leur conviennent ou non. Les parents et les tuteurs peuvent toutefois aider leurs enfants dans cette démarche et les protéger des contenus inappropriés jusqu'à ce qu'ils soient eux-mêmes en mesure de le faire.
Si, en tant que parents, vous accompagnez votre enfant sur ce chemin, restez attentifs. Soyez attentifs aux changements de comportement de votre enfant. Ayez des discussions ouvertes. Invitez votre enfant à demander de l'aide s'il en a besoin. Et créez une atmosphère de confiance pour que votre enfant ose s'adresser à vous dans une situation critique.
Les écoles peuvent contribuer de manière décisive à la prévention en veillant à la sécurité du réseau et en installant un pare-feu dans l'enceinte de l'école. Les écoles peuvent également intégrer l'éducation aux médias dans l'enseignement et intervenir lorsqu'elles voient les élèves* confrontés à des contenus inappropriés. Tout comme les parents, les enseignants peuvent veiller à créer une culture de confiance et un point de contact où les élèves* se sentent à l'aise et peuvent se manifester en cas de problème.
En complément de l'éducation aux médias, il existe des outils techniques qui vous aident, en tant que parents, à faire de la prévention. Dans les paramètres des navigateurs et des appareils il est souvent possible de déterminer quels contenus peuvent être affichés et pendant combien de temps, voire de les afficher tout court.
Ces aides techniques existent:
Un contrôle parental est un logiciel intégré qui bloque certains contenus sur Internet. Il est également possible d'y définir généralement un temps d'accès maximal pour les apps.
Mais attention: bien que le logiciel bloque une grande partie des contenus inappropriés, il est très probable que tous les contenus ne puissent pas être interceptés. Pour les enfants en âge d'aller à l'école primaire, le contrôle parental intégré est toutefois un bon outil pour les protéger des contenus indésirables.
Configurer le temps d'écran sur ton iPhone (en allemand)
Configurer Family Link sur ton téléphone Android (en allemand)
Certains moteurs de recherche ont été explicitement conçus pour les enfants. Ils offrent aux enfants un espace de navigation propre dans lequel ils peuvent apprendre à utiliser Internet. Dans les moteurs de recherche sécurisés pour les enfants, seules les pages adaptées aux enfants peuvent être consultées.
Les réseaux sociaux et les plateformes telles que YouTube et Snapchat proposent désormais eux aussi des fonctions adaptées aux familles.
Une autre variante pour protéger techniquement votre enfant de contenus inappropriés est le contrôle parental sur votre routeur. Avec la Swisscom Internet Box, il est possible de bloquer certains appareils ou de définir des heures de navigation individuelles par appareil.
Pour savoir comment faire, regardez la vidéo.
Contrôle parental sur l'Internet-Box
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