Pour que le tout fonctionne, six caméras filment le champ et transmettent les données à l’ordinateur, lequel reconnaît l’image de la plante en s’appuyant sur l’intelligence artificielle. Dès qu’une mauvaise herbe comme du rumex est détectée, l’ordinateur ordonne – quasiment en temps réel – à la buse située juste au-dessus de pulvériser avec précision une certaine dose de produit. Grâce à une mise à jour régulière du logiciel, les performances de la machine peuvent être améliorées en continu. Son taux de reconnaissance des plantes permet déjà de réduire – jusqu’à 95% – l’utilisation de produits, car elle ne pulvérise que les mauvaises herbes et non les cultures..
Steve Tanner explique: «Cela protège l’environnement, réduit fortement les résidus chimiques dans notre eau et notre alimentation et permet aux agriculteurs d’économiser de l’argent. En plus, cela augmente aussi légèrement les rendements, car les produits chimiques sont nocifs aussi pour les cultures.» En réduisant drastiquement leur utilisation, les cultures se portent mieux, sont plus résistantes aux maladies et produisent davantage, ce qui est bénéfique aussi sur le plan écologique.